Et il est détestable de lire dans la prière du fajr de courtes sourates du moufassal (entre sourate alQaf et sourate anNâs).
Cela est reprouvé sans excuse ou besoin.
Quelle est la preuve que cela est détestable ?
La preuve que c’est reprouvé est qu’Allâh a dit (traduction rapprochée) :
{et [fais] aussi la Lecture à l’aube, car la Lecture à l’aube a des témoins} (Sourate Le voyage nocturne verset 78)
Il a donc nommé le fajr par lecture : Cela montre donc qu’il faut que le Qur’ân y prédomine, que (la lecture du) Qur’ân y prédomine.
Donc s’il y lit des sourates courtes du moufassal, la lecture y sera infime et courte.
Et le verset est significatif que la lecture doit se prolonger au point que le Qur’ân y prédomine.
Ainsi, la lecture des courtes sourates du moufassal dans la prière du fajr est contraire au sens rapporté dans le verset.
Et que ce qui prédominait chez le Prophète صلى الله عليه وسلم était d’y allonger.
La majorité de ce qui est rapporté du Prophète صلى الله عليه وسلم est qu’il prolongeait dans la prière du fajr.
Sauf devant une cause fortuite.
✅ Traduit et publié par cerclesciences.fr
Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي