Al-Awza3î [d.157H] a dit ce precieux conseil, a écrire en lettres d’or :
« Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédecesseurs, car il leur a suffit ce qui te suffira. »
[Charh Usul I'tiqad Ahl-us Sunna wal-Jama'a (num. 315) - Al-Hilyah (6/134)]
’Abdullah ibn Mas’ud a dit :
« Chaque époque que vous vivez est pire que la précédente.
Je ne parle pas d’un Emir meilleur qu’un autre, ou d’un peuple plus riche que l’autre, mais vos savants et jurisconsultes meurent et vous ne leur trouverez pas de successeurs, et viendront des gens qui donneront des fatwa selon ce qu’ils pensent. »
[ad-Darimi - 188]
Hassan Al Basri a dit :
« Par Celui qui détient mon âme dans Sa main !
J’ai connu des gens qui n’ont jamais demandé qu’on leur prépare à manger, si on leur apportait quelque chose, ils mangeaient, sinon ils se taisaient, sans prêter attention si cela était chaud ou froid. »
[Al Hilyah, 6/270]
Deux individus parmi les «gens des passions» sont entrés chez ibn Sirîn pour lui dire :
«Hé Abû Bakr ! Laisse-nous te raconter un hadith ?
Non! Répondit-il.
Nous pouvons alors te réciter un Verset du Livre d’Allah?
Non! Insista-t-il, sortez d’ici ou s’est moi qui sors!
Abû Bakr! Lui a fait remarquer l’une des personnes présentes, quel mal y avait-il si tu avais écouté juste un Verset ?
J’ai craint, répondit-il, qu’ils me fassent entendre un Verset déformé qui risquerait de s’ancrer dans mon cœur.»
[Ed-Dârimî (120/1 n° 397)]
‘Omar ibn ‘Abd el ‘Aziz, rahimhuLlah, a dit:
« Ce qui m’ empêche de trop parler est la peur de tomber dans la vantardise »
[Isnad Hasan - Kitab az-Zuhd ibn el-Mubarak (126)]
Selon ‘Urwa d’apres son père :
« Je n’ai vu personne connaitre aussi bien le Coran, les obligations, le licite, l’illicite, la poésie, les récits des arabes et les généalogies comme Aicha, qu’Allah l’agrée »
[Sifatu-Safwa (2/17) et al-Hilyah (2/49)]
L’imam Al Awzâ’i a dit :
« Celui qui nous cache sa bid’a ne nous cachera pas ses fréquentations »
[Al-Ibaanah de ibn Batta ]
Sufyân ath-Thawrî [m.161H] a dit :
« L’innovation est plus aimée d’Iblis que le péché, car on se repent du péché, mais on ne se repent pas de l’innovation. »
[Charh Usul 'Itiqad de l'imam al-Lalaka-i ]
Selon AbdAllah ibn ‘Abbas qui dit :
« Je n’ai pas tiré autant profit des paroles de quelqu’un apres le Messager d’Allah – sallallahu alayhi wa sallam – comme j’ai profité d’une lettre que Ali ibn Abi Taalib m’a écrite :
« Ensuite l’homme a du chagrin parce qu’il n’a pas obtenu une chose qui ne pouvait lui arriver, et il se réjouit d’avoir une chose qui ne pouvait lui échapper.
Que ta joie soit pour ce que tu as gagné dans ton au-delà et que ta tristesse soit pour ce que tu n’as pu en obtenir.
N’exhulte pas pour ce que tu as gagné de ce monde et ne t’afflige pas pour ce que tu n’as pu obtenir.
Que ton souci se porte sur ce qui vient après la mort. »
[Sifatu Safwa ibn al-Jawzi (1/143)]
Ibn Al-Qayyim Al-Jawziyyah a dit :
« Une part de la punition pour un péché est en raison du fait qu’il mène vers un autre péché, puis un autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il détruise complètement la personne si elle ne se repent pas. »
[Madarij as-Salikine]
Ibn al-Djalâ a dit :
« L’ascétisme [az-Zuhd] c’est le fait de voir ce bas-monde avec l’œil de l’éloignement : il devient infime à tes yeux, et tu peux ainsi facilement t’en détourner. »
["Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na'budu wa Iyâka nassta'în" de l'Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.10-14]
Hammad ibn Zayd dit :
« Ayoub emprunta avec moi un long chemin.
Je lui dis alors « Celui-là est plus court. »
Il répondit « Je crains les assemblées qui s’y trouvent. »
Car lorsqu’il saluait, on lui repondait d’une meilleure manière que celle utilisée pour quelqu’un d’autre que lui.
Il disait alors « O Allah, Tu sais que je ne veux pas cela. » »
[ibn Sa'id 7/249 - Al-Fasawi 2/239 - Sahih]
‘Ali Ibn Abi-Tâlib (qu’Allâh l’agrée) a dit :
« La chose que je crains le plus pour vous, c’est le fait de suivre les passions et l’espoir d’avoir une longue vie : car le fait de suivre les passions éloigne de la vérité, et l’espoir d’avoir une longue vie fait oublier l’au-delà. »
[Sifatu Safwa de ibn al-Jawzi]
Fudayl Ibn-’Iyâd a dit :
« Les gens de mérite sont des gens de mérite tant qu’ils ne voient pas leurs mérites. »
[rapporté par Ibn-Jawzy dans Sifatu Safwa]
Abu Suleyman ad-Darani a dit :
« La crainte d’Allah est à l’origine de ce qui est bien dans le bas monde et dans la vie future.
Et tout coeur où il n’y a point de crainte d’Allah est un coeur ruiné. »
[cité par Ibn Rajab dans "Kitab at-Takhwif min an-Nar"]
Mudjâhid Ibn-Hunayn a dit :
« Celui qui chérit son âme avilit sa religion, et celui qui avilit son âme enrichit sa religion. »
[rapporté par Ibn-Jawzy dans Sifatu Safwa]
’Alî (radhiallâhu ’anhu) a dit :
« Certes l’adorateur n’espère qu’en Allâh, il n’a peur que de ses péchés, car un malheur n’arrive qu’après avoir commis un péché, et il n’est levé qu’après le repentir. »
[Masâ-îb ul-Inssân min Makâ-îd ich-Chaytân de Taqî ad-Dîn Ibn Muflih al-Maqdissî, p.3-5]
Mouhammad bnou Mâlik bnou Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit :
« Abû Mâlik me dit un jour :
« Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin.
Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ».
Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] !
Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! »
[Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allah] ?
Comment [être sûr d’]être sauf ? »
Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes… pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage ! »
[Ibnou l-Djawzî Sifatou s-Safwah v.3 p.360]
Abd Allah ibn Mas’ûd a dit :
« Le croyant ne trouve le repos que lorsqu’il rencontre Allah. »
[Az-Zuhd : 194]
Abu ad-Darda a dit :
« Demandez protection à Allâh contre le recueillement de l’hypocrite.
– Et quel est donc le recueillement de l’hypocrite ?
C’est de voir son corps se recueillir alors que son coeur ne se recueille pas.»
[Sifatu Safwa]
Ruwayn a interrogé al-Djunayd sur l’ascétisme [az-Zuhd] ? Il répondit :
« C’est mépriser ce bas-monde et effacer ses traces dans son cœur. »
[Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn » de l'Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.10-14]
Sufyân al-Thawrî a dit :
« L’ascétisme dans ce bas-monde c’est la diminution des aspirations, et non pas manger des nourritures peu agréables ou mettre des habits primitifs. »
[Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na'budu wa Iyâka nassta'în » de l'Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.10-14]
‘Ali Ibn Abi-Tâlib -radiaAllâhu ‘anhu a dit :
« La vie terrestre est une charogne, alors que celui qui désire celle-ci fasse preuve de patience face au fait de fréquenter les chiens. »
[ibn al-Jawzi, Sifatus-Safwa]
Ibrâhîm An-Nakha’î pleurait auprès de son épouse et elle pleurait auprès de lui, et il disait :
« Aujourd’hui nos œuvres sont présentées à Allah. » (lundi et jeudi)
[Sifah As-Safwah, (2/673)]
Samit Ibn ’Adjlân a dit :
« Les hommes sont de trois catégories :
1/ Un homme qui cherche le bien dès sa jeunesse et persévère jusqu’à ce qu’il quitte ce bas monde. Voilà celui qui sera des rapprochés d’Allâh
2/ Un homme qui commet les péchés sa vie durant, plongé dans l’inattention, puis cherche à s’en repentir. Voici donc l’homme des gens de la droite [les gagnants]
3/ Un homme qui cherche le mal dès sa jeunesse en y persévérant jusqu’à ce qu’il quitte ce bas monde. Voici donc l’homme des gens de la gauche [les perdants] »
[Masâ-îb ul-Inssân min Makâ-îd ich-Chaytân de Taqî ad-Dîn Ibn Muflih al-Maqdissî, p.3-5]
Sufiyân Ath-Thawrî a dit :
« Le fait d’avoir beaucoup d’amis est un signe de faiblesse de religiosité. »
[Sifatu Safwa]
Al-Fudayl ibn ‘Iyad a dit :
« Sache que si tu n’arrives pas à te lever la nuit et à jeuner le jour, c’est que tu en es privé et attaché. Tes fautes et tes péchés t’ont enchainé. »
[extrait d"une khoutba de chaikh Sultan el-'Id sur qiyam al-layl]
Un pieux prédecesseur a dit :
« La recherche de secours d’une créature auprès d’une créature est semblable à la recherche de secours du prisonnier auprès d’un autre prisonnier. »
['Uyub an-Nafs 1/42-45]
Malik ibn Dinar, rahimahuLlah a dit :
« Les amoureux de la vie terrestre en sont sortis sans en goûter ce qu’elle contient de meilleur. »
On luit dit « De quoi s’agit-il ô Abu Yahya ! »
Il répondit « La connaissance d’Allah azza wa jall. »
[Abu Nu'aim, ibn Asakir... avec des chaines se renforcant les unes les autres, parfois cité comme la parole de ibn al-Mubarak]
Ibrahim al-Nakha’i a dit :
« Ceux qui vous ont prédécés ont péri à cause de ces trois : L’excès de paroles, l’excès de nourriture et l’excès de sommeil. »
[Ibn Hajar " Al-Isti'adaad liyami-lmi'ad "]
Ash-Shafi’i a dit :
« L’agrément des gens est un objectif qui ne peut être atteint, ainsi tu dois te tenir à ce qui t’améliorera.
Attache-toi y et délaisse toute autre chose et n’y participe pas. »
[Lumière sur la voie des Pieux Précesseurs, p227]
Yahya binu Mu’adh Ar Râzi dit :
« Comment mes actes peuvent-ils me sauver, alors que je me trouve entre un bon acte et un péché ?
Mes péchés ne contiennent pas un bon acte, alors que mes bons actes sont mélangés à des péchés, et toi Allah, Tu n’acceptes qu’uniquement la sincerité contenue dans les actes et, après cela, il ne reste que Ta générosité. »
[Al Bayhaqi dans Les branches de la Foi]
Ibn al-Jawzi a dit :
« Le désir des sens le plus ordinaire est celui que les femmes éveillent.
Il suffit q’un homme voit une femme vêtue de ses vêtements pour qu’il l’imagine plus belle que son épouse.
Quand il s’imagine les femmes les plus belles dans lesquelles il ne voit que ce qu’il y a de beau, il fait tout pour se marier ou pour prendre une concubine.
Mais lorsqu’il en a obtenu ce qu’il voulait, il passe son temps à énumérer ses défauts, défauts auxquels il n’avait pas réfléchi auparavant.
Il se lasse alors et se lance vers autre chose. Il ne sait pas que la satisfaction superficielle de ses désirs renferme parfois des tourments.»
[Kitâb «Sayd ul-Khâtir» de Ibn al-Djawzî, p.313]
L’imam Ahmad a dit :
« Leur désir de l’Islam est à la mesure de leur désir de la prière. Connais donc ton âme ô AbdAllah !
Prends garde de rencontrer ton Seigneur – Tout Puissant – sans aucune part de l’islam en toi, car la part de l’islam dans ton coeur est comparable à la part de la prière dans ton coeur »
[La Saveur de la priere de Ibn al Qayyim, editions al hadith, p.68]
‘Ali radhy Allahu ‘anhu a dit :
« Sois vis-à-vis d’Allah le meilleur des gens, et le pire vis-à vis de toi-même et sois un homme d’entre les hommes. »
[Ibn Hajar " Al-Isti'adaad liyami-lmi'ad "]
L’imam adh-Dhahabi rapporte dans son immense As-Siyar a’lam an-Nubala :
Al-Walid ibn Muslim a dit : J’ai demandé à Al-Awza’ï, à Sa’id ibn ‘Abdel’Aziz, à ibn Jurayh : « Pour qui avez-vous appris la science ? »
Tous ont répondu : « Pour moi-même »
excepté ibn Jurayh qui a dit : « Je l’ai recherché pour les hommes ».
Je dis (Adh-Dhahabi) : « Quelle belle véracité ! De nos jours tu demandes à un stupide jurisconsulte (faqih) : « Pour qui recherches-tu la science ? »
Il se précipite en répondant : « Je la recherche pour Allah ».
Il ment, il l’a recherché pour cette vie d’ici-bas, et de cette science, il n’en connait que peu. »
[Siyar a’lam an-nubala, vol.6 p.328]
« Et toi, injuste, tu te considères opprimé, tu consommes l’illicite et tu te vois scrupuleux.
Pervers tu es et tu te crois juste, étudiant en sciences (religieuses) pour cette vie d’ici bas, tu crois que tu la recherches pour Allah. »
[As-Siyar vol.8 p.440]
L’imam Muhammad ibn Sirin a dit :
« Si on te rapporte quelque chose de ton frère, cherche lui une excuse.
Et si tu n’en trouves pas, alors dit : « peut-être que mon frère à une excuse ». »
[Abu ach-Cheikh al-Asbahani]
Al-Fudhayl ibn ‘Iyâdh disait :
« Pauvre de toi !
Tu fais le mal et tu penses être noble !
Tu es bête et tu penses être intelligent !
Ta vie est courte et tes espoirs sont grands ! »
[As-Siyar, 8/440]
On a demandé à Sahl :
« Quelle est la chose la plus pénible pour l’âme ? »
Il répondit : « La sincérité, car l’âme n’a aucune part dans celle-ci. »
[cité dans "Les 6 Perles" Shaykh Abdelmalik Ramadani, p56]
Abou Hâzim a dit :
« Si tu vis à une époque au cours de laquelle on se contente des paroles au lieu des actes, alors sache que tu fais partie des plus mauvaises personnes et que tu vis la plus mauvaise époque.»
[rapporté dans Sifat as-Safwa de ibn al-Jawzi]
Abû Ad-Dardâ, radyAllahu ‘anhu, a dit :
« Ô gens de Damas !
Venez écouter le conseil d’un frère !
Qu’ai-je donc à vous voir construire des maisons que vous n’habitez pas, amasser des biens que vous n‘utilisez pas, poursuivre des rêves que vous n’atteindrez pas ?
Ceux d’avant vous ont bâti de grandes constructions, eu de grands rêves, amassé beaucoup de biens, mais leurs rêves les ont trompés, leurs biens sont devenus poussière et leurs demeures des tombes. »
[Qasr Al-Amal, Ibn Abî Ad-Dunyâ / 160]
Sufiyân Ibn ‘Uyayna :
« Celui dont le péché se rapporte à un désir, alors on espère de lui le repentir, car Adam a désobéi par désir et il lui a été pardonné.
Par contre, si son péché se rapporte à l’orgueil, alors on craint que la malédiction le touche, car Satan a désobéi par orgueil et il fut maudit. »
[Sifatu Safwa]
Umar b. ‘Abd Al-Azîz a dit :
« Quand Allah retire un bienfait qu’Il a accordé à Son serviteur puis le lui remplace par la patience, soyez sûr que ce qu’Il lui a accordé en compensation est meilleur que ce qu’ Il lui a retiré »
[Tiré du kitab Uddatu S-Sâbirîn d'Ibn Qayyim]
Umar, rady Allahu ‘anhu, a dit:
« La vertu de l’homme est son bien, sa noblesse est dans sa religion et sa virilité dans son comportement. »
[Al-'aqd al-farîd, vol.2 p.326.]
Abu ‘Abdallâh Wahb Ibn Manbah, rahimahullâh, a dit :
« La Foi est nue et son vêtement est la piété, sa parure est la pudeur, et sa richesse, c’est la science. »
[Sifatu-Safwa]
Ouwayss Bin ‘Amir Al Qarni, le maitre (le meilleur) des taabi3in (première génération après les compagnons) et le meilleur des adorateurs après les compagnons, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :
« Le fait d’ordonner le bien et d’interdire le blâmable ne laisse au croyant aucun ami : on leur ordonne le bien et ils nous insultent, ils trouvent de l’aide parmi les débauchés.
Et par Allah !
Jusqu’à ce qu’ils arrivent à m’accuser de choses très graves !
Par Allah !
Je n’arrêterais pas de leur tenir tête, pour leur montrer la vérité d’Allah ! »
[Al i'tisam de l'imam ach-Chatibi (39/1)]
Mâlik Ibn Dînâr a dit :
« Celui qui ne s’approche pas des Paroles d’Allah et ne délaisse pas les discussions des créatures, a certes peu de science, un cœur aveugle et a gâché sa vie. »
[Rawdah Al-cUqalâ’ (85)]
‘Umar Ibn ‘Abd Al-‘Azîz a dit :
« Lorsque tu me verras m’écarter de la vérité, attrape mes vêtements, secoue-moi et dis : qu’as-tu ‘Umar ? »
[ibn Al Jawzi, les pensées précieuses]
L’imam ibn al-Qayyim qui a dit :
« Le plus détesté des hommes auprès d’Allah est l’oisif (inactif), qui n’est engagé ni dans une activité mondaine ni dans l’effort pour l’au-delà. Il est un fardeau tant pour ce bas-monde que pour la religion. »
[La saveur de la prière, p17]
Karachah ibn Al-Hurr a dit:
Un homme apporta un témoignage à ‘Omar ibn Al-Khatab.
Celui- ci lui dit: « Je ne te connais pas. Amène donc une personne qui te connait. »
Un homme de l’assemblée dit : « Je le connais. »
‘Omar lui demanda : « Que sais-tu de lui ? »
L’homme répondit : « Je sais qu’il est droit et méritant. »
‘Omar demanda: « Est-il ton proche voisin que tu vois nuit et jour et dont tu connais les allers et venues ? »
L’homme répondit : »non »
‘Omar continua : « As-tu déjà effecué avec lui des transactions commercialles mettant en jeu or et argent, transaction qui sont la preuve de la vertu d’une personne ? »
Il repondit : »non ! »
‘Omar insista : « T’accompagne-t-il alors durant tes voyages qui sont le meilleur moyen pour decouvrir les nobles caractères d’une personne ? »
L’homme reconnu : « Non ! »
‘Omar dit alors : « Par conséquent tu ne le connais pas. »
Il dit ensuite au témoin: « Amène-moi une personne qui te connais ! »
[Rapporté par Ibn Abi Dunia dans As-Samt, Al-'Uqayli dan ad-Du'afa', Al-Bayhaqi et d'autre. L'auteur de Subul Salam a mentionné qu'Ibn Kathir considère ce hadith hasan dans Al Irshad
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